Empreinte des mots
Lorsque je déverse mon esprit dans leurs vers
Et que leurs mots agrippent doucement ma peau
Je bois à travers tant d’âmes une grande mer
Voyage ailé à la surface des eaux
Plus qu’un ciel brûlant d’étoiles qui explose
C’est un hurlement de tempête en hiver
Ils ouvrent le cœur mélancolique des roses
Pour me montrer l’avenir d’un passé amère
La plume caresse allègrement le papier
Y laisse trace des plus vaillantes causes
Eternelles deviennent à jamais les pensées
De ces millions d’âmes qui dans les cieux reposent
Irinadas